750 grammes
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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 06:39

 À ENVOYER À TOUS CEUX QUE VOUS AIMEZ!
   C’était son party de Noël. Elle était avec ses collègues de travail et son amie Julie avait même mis des mini boules de Noël pour remplacer ses boucles d’oreilles traditionnelles. Elles buvaient un "Cosmopolitan", comme dans "Sex and the City" et portaient fièrement leurs nouvelles chaussures d’un  "designer hot". La tête leur tournait un peu, mais c’était formidable. C’était bon de décrocher du quotidien entre amies dans un beau bar chic avec du si beau monde. Ensemble, elles étaient belles et elles s’aimaient! La force de l’amitié les resserrait comme dans un étau. C’était un moment parfait.  Il émanait du groupe un esprit des fêtes, léger et authentique. Leur enthousiasme a même su attirer d’autres personnes qui sont venues leur parler au cours de la soirée. D’autres groupes de party de bureau, des gars, des filles, tout le monde avait une vie intéressante et surtout, tout le monde avait comme sujet de conversation numéro 1, les réseaux sociaux! Les mots « Facebook « et « Twitter » fusaient à travers les discussions animées. Les gens se disaient à quel point  les rencontres virtuelles étaient fascinantes de nos jours, mais ironiquement, ce soir là, les rencontres humaines reprenaient toutes leur valeur et c’était beau à voir. L’atmosphère était tout indiquée pour faire des rencontres passionnantes.
-« SHOOTER!!!! »
 Quelqu’un est arrivé avec un beau plateau de shooters de Téquila. Elle se rappelle avoir léché le sel sur le dessus de sa main, bras dessus, bras dessous avec son amie Julie, elles ont bu leur shooter et…..et c’est tout ce dont elle se rappelle.
Elle ne se rappelle plus de rien d’autre.
Le plafond verdâtre de sa chambre d’hôpital est la première chose qu’elle a vu en ouvrant les yeux. On lui a demandé ce qui était arrivé, si elle se souvenait du moindre détail.
Elle ne savait pas de quoi il était question.
On lui a annoncé qu’elle avait été violée, battue, et abandonnée dans une ruelle près du bar. L’enquête ne fait que commencer, mais pour elle, sa vie heureuse vient de se terminer.
Cette histoire est arrivée à quelqu’un de mon entourage il y a quelques jours.  
Je l’ai mise en mots pour que vous compreniez ce que cette personne a vécu puisqu’elle n’est présentement pas en état de le raconter. Pour aider, j’ai décidé d’écrire cette lettre pour sensibiliser tout le monde à la drogue du viol, surtout durant cette période des fêtes.
Devenez vous aussi porteuse et porteur du message.
Gardez votre verre bien en vue, et ne faites confiance à personne, au risque d’avoir l’air méfiant.
Faites passer cette histoire, envoyez-la à vos enfants, vos parents, vos amis et à tous ceux que vous aimez. Si on se tient ensemble, je suis convaincue que ces histoires deviendront moins fréquentes. On peut au moins commencer à faire une différence, immédiatement, en passant le mot.

Une drogue insidieuse :
Il suffit de quelques gouttes de GHB glissées dans un verre pour que la drogue fasse son effet. Indétectable au goût et à l’odorat, la jeune fille ne s’aperçoit pas qu’on veut la droguer. Progressivement, elle n’est plus maîtresse de ce qu’elle fait. Le violeur peut alors abuser d’elle en toute impunité, sachant que la drogue entraîne souvent des pertes de mémoire, et que la jeune fille ne se souviendra pas de ce qui s’est passé
D’autres infos sur la drogue du viol : 

 

 

 

 

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 20:28

chako-free-03-10.jpg

CHAKO....Il a Free, il a tout compris!



Je hais les abréviations et autres sigles. Ai-je été influencée par ma prof de philo en 70? Surement un peu de ça! Toujours est-il que certaines fois, je ne m'y fais pas.
J'ai mis un moment à comprendre la signification de BAL et APN. Quant à Trans, c'était pour vous.



Commençons par APN

Bien sur, dans le contexte, j'avais fini par comprendre qu'il s'agissait d'un truc pour faire des images et j'avais traduit par "assistant....quelque chose". Pour moi, un appareil photo c'est un appareil photo et je n'ai jamais éprouvé le besoin de dire que c'était numérique.



APN-03-10.jpg



Continuons par BAL

Brigade anti....??? (par référence à BAC)...anti lois....euh, non je ne crois pas. Le truc où on va danser?...ça serait "mon" et non "ma BAL"...vas-y , cherche encore....alors on devrait pouvoir trouver bientôt si ce n'est déjà en cours "ma BM"(BAL virtuelle)
 ...ne pas confondre avec l'autre...la Béhème (abréviation de BMW)!
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boites-lettres-pourquoi-L-13.jpg

Source photo:



Enfin voilà ce qui avait cours il ya peu mais qui est formellement interdit dans les services, à présent:


Trans-03-10.jpg



Ce sont LES TRANS écrites

Elles ne doivent se faire qu'oralement ou éventuellement sur une feuille volante. Vous imaginez...vous rentrez de congé après dix jours et vous voulez prendre connaissance de ce qui s'est passé en votre absence. Rien de plus simple, vous foncez ouvrir tous les dossiers et vous y passez la journée. Faut choisir: s'informer ou faire les soins!
Résultat, les feuilles volantes sont soigneusement rangées dans un classeur....et on fait le vide une fois par mois. (tout ceci, officieusement et vous n'en dites pas un mot!)


Chako est toujours sur la Free...ah oui, c'est quoi la Free?

MDR01.gif


J'ai longtemps cru que ça voulait dire "Maison de Retraite"!!!!


J'espère que vous avez passé un bon moment!


Cardamome                   vieille.jpg

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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 00:03
Flic en Flac


"Celui qui doit souiller son pantalon par peur d'affronter le danger, doit quand-même affronter le danger...mais avec un pantalon souillé"

Proverbe africain


Cardamome
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 00:02

 Vu et pris sur
 
http://lajemy.over-blog.com/article-message-important-a-faire-passer-43385660-comments.html#c

Je fais un copier/coller de ce message émouvant, n'hésitez pas à le faire passer sur vos blogs et à aller mettre un commentaire sur le blog de Silvia....

Le 29 mai 1980, fut le jour de sa naissance mais aussi celui de sa condamnation, celui qui aurait du être un des plus beaux jours de la vie de ses parents, devint le pire.
Ce jour-là "Elle" fut condamneé à ne pas vivre comme les autres enfants, à ne pas jouer comme les autres enfants, à ne pas grandir comme les autres enfants, à ne pas être une adolecente tout à fait comme les autres, la seule condamnation qu'elle n'obtiendra pas de son professeur de cardiologie, celle de l'école, ,non, "Elle" ne sera pas condamner à suivre des cours différents et devra envers et contre tout y aller à l'école.
Qu'est ce que c'est que cette vie qui vous empêche toutes les joies de l'enfance, mais même celle de ne pas aller à l'école.
L'école est un terrain de jeu formidable me direz-vous et cela est exact lorsque l'on s'y sent bien et à sa place.
Ce n'était pas son cas, elle est devenue une véritable jungle, douleurs, violences, insultes, moquerie, étaient son fardeau quotidien qui devait peser bien lourd sur son petit corps déjà bien fragilisé, si fragile qu'elle devait avoir deux sacs de cours, un pour les cours du matin et un pour l'après-midi qu'elles échangeait le midi avec sa maman. 
"Elle" avait 11 ans quand ce second calvaire à commencer, "Elle" entrait en 6ème au collège de Créon et elles furent les pires années de sa vie.
Ce livre est surtout fait pour parler de ça, de la méchanceté de ses ados boutonneux qui pensent tout savoir et n'arrivent même pas à faire la vraie différence entre une chiouneuse capricieuse et une enfant MALADE.
Ils auraient du la protéger, ils préféraient la giffler ...

Plus tard, ce sera le lycée, on est plus agé au lycée, on est supposé être capable de comprendre, et bien non, c'est la même en plus douloureux, c'est le temps de copains, des premières sorties ... Oui mais sans "Elle", "Elle" n'aurait pas pu et les aurait empêcher de ...

Voilà, comment on se retrouve seule dans une vie qui n'est déjà pas bien facile ni agréable par moment. 
Inexorablement, on s'enfonce dans la solitude, perdant confiance en l'être humain, perdant sa propre confiance en soi, le monde extérieur et les gens arrivent à vous faire peur, vous vous terrez au plus profond de vous même. 

Oui, l'entrée en matière est dure mais elle est pourtant réalité, cette réalité qu'aucun enfant, aucun parent ne devrait avoir à affronter, oui mais voilà ... Elle est bien là cette réalité et il va falloir composer avec elle.

Cette dure réalité s'appelle maladie, CARDIOPHATIE CONGENITALE pour être plus exact, une de celle qui ne permet pas de courrir, de sauter de nager, de plonger et tant d'autres ...
Celle qui provoque des oedèmes et qui par conséquent la gêne et lui interdit le maillot sur la plage.
Celle qui vous envoie très régulièrement à l'hopital, pour parfois de longs séjours, parfois moins longs ... Mais toujours dans l'incertitude et l'inquiétude.
Des opérations qui durent des heures et sont très délicates, la peur, sa peur à "Elle", la peur de ses parents, de son frère et sa soeur, la peur d'une famille toute entière. 

Une telle maladie qu'il lui est impossible de travailler et, pire, une maladie qui ne lui donnera jamais la joie d'être maman, son petit coeur ne supporterai pas une grossesse. 

"Elle" a eu et a toujours beaucoup de courage, elle a vu partir tous ces amis de combats, les uns après les autres, elle seule reste, seule encore une fois.
Seule pour combattre sa peur quotidienne, la peur de mourir ... 

"Elle", elle s'appelle Aurélie Bélair, elle va avoir 30 ans dans quelques mois, elle vit près de chez nous (dans le bordelais) et elle a un rêve, comme chacun de nous, le sien c'était dans un premier temps de faire un film de sa vie mais ce n'est pas chose facile, ce sera dont écrire son auto-biographie, oui c'est cela le rêve de sa vie  !!!
Pourquoi un livre, je pense que pour "Elle", cela a permit d'extérioriser certaines choses qu'elle n'avait jamais osé dire jusqu'à ce jour mais surtout, comme c'est une nénette qui pense aussi aux autres, elle voudrait que chacun d'entre nous sache, que nous apprenions à nos enfants qu'il faut respecter une personne malade, l'aider (pas l'assister hein?), juste l'aider dans les moments difficiles, quand elle en a besoin et surtout la comprendre, comprendre que si elle est exempté de sport à l'année, il y a une raison, que si elle monte les marches moins vite que vous, ce n'est pas pour vous embêter mais c'est parce qu'elle ne peut pas aller plus vite, comprendre que NON elle n'est pas la chouchou des profs ou du directeur, ils sont simplement humains et désarmés face à la violence de certains, ils essaient donc de la protéger un peu, tant sur le plan moral que physique.
Une mauvaise bousculade pourrait être fatale.
Et tant d'autre chose comme ça ...

Et bien, ce rêve "Elle" l'a accomplit, oui mais en partie seulement, il est fait, édité, en vente même, oui mais voilà maintenant il faut le faire connaitre et nous, nous vivons en pleine campagne et loin des médias surtout, alors vous comprenez bien que cela n'est pas facile ...

 J'en appelle donc à votre très grande générosité, je demanderai à celles et ceux qui le souhaitent de faire un copier-coller de cet article afin de le mettre sur vos blogs, qu'il fasse le tour de la blogsphère, le tour de l'univers !!!
Vous voulez faire un peu plus, passer un moment très agréable, je vous invite à commander son livre.
Il est merveilleux, il prends aux tripes sur certains passages mais elle a su rester humble, rester elle-même.
Derrière la maladie se cache quelque chose d'encore plus fort, le mépris des gens ce qui a entrainé chez Aurélie un grand mal être, un p'tit coeur qui en plus d'être bien fragile, saigne.
Personnellement, je l'ai beaucoup apprécié, Aurélie nous donne à la fois une sacré leçon de courage et une leçon de vie


Acheter le livre. 
Mon cœur, le livre de ma vie



BFCardamome

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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 00:06

2187738077_1Lettre d'une maman: à son enfant

Le souhait d’une mère




Mon enfant,
 

    La journée où tu trouveras que je suis devenu très vieille, essaie d'avoir de la patience envers moi et essaie de me comprendre…

     Si je me salis en mangeant… si j'ai de la difficulté à m'habiller… sois patient ! Souviens-toi des heures que j'ai passées à t'apprendre toutes sortes de choses quand tu étais petit…

    Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m'interrompt pas ! Ecoute-moi ! Quand tu étais petit, tu voulais que je te lise la même histoire, soir après soir, jusqu'à ce que tu t'endormes. Et je l'ai fait !

     Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche, ne me réprimande pas et ne me dis pas que c'est une honte. Souviens-toi combien d'excuses, je devais inventer pour te faire prendre un bain quand tu étais petit…

      En voyant mon ignorance vis-à-vis des nouvelles technologies, ne te moque pas de moi, mais laisse-moi plutôt le temps de comprendre… Je t'ai appris tant de choses… bien manger… bien t'habiller… bien te présenter… comment confronter les problèmes de la vie…

      S'il m'arrive à l'occasion de manquer de mémoire ou de ne pas pouvoir suivre une conversation… laisse-moi le temps nécessaire de me souvenir… et si je n'y parviens pas, ne deviens pas nerveux et arrogant… car le plus important pour moi, c'est d'être avec toi et de pouvoir te parler !

     Si je refuse de manger, ne me force pas ! Je sais très bien quand j'ai faim et quand je n'ai pas faim. Quand mes pauvres jambes ne me permettront plus de me déplacer comme avant… Aide-moi de la même manière que je tenais tes mains pour t'apprendre à faire tes premiers pas. Et quand un jour, je te dirai que je ne veux plus vivre… que je veux mourir… ne te fâche pas… car un jour tu comprendras aussi à ton tour !

      Essaie de comprendre qu'à un certain âge, on ne vit plus vraiment ! On survit simplement !

     Un jour, tu comprendras que malgré toutes mes erreurs, j'ai toujours voulu ce qui était le mieux pour toi et que je préparais le terrain pour quand tu serais grand…

      Tu ne dois pas te sentir triste, malheureux ou incompétent face à ma vieillesse et à mon état. Tu dois rester près de moi, essayer de comprendre ce que je vis, faire de ton mieux comme je l'ai fait à ta naissance…

     Aide-moi à marcher… aide-moi à terminer ma vie avec amour et dignité…

       La seule façon qui me reste pour t'en remercier, c'est un sourire et beaucoup d'amour pour toi…

                   Je t'aime…

                                     Maman.

     Je pense que toute maman a envie d'écrire ceci à son enfant.
   Cela fait déjà un bout de temps que je l'ai sur l'ordi et j'ai eu envie de la partager avec vous.



Source photo: Le temps d’un journal ou le journal d’un temps passé

 

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 23:36

Posez un joli tissu que vous avez plaisir à regarder,
sur l'écran de télé, ....pendant une huitaine de jours et recommencez à lire,
à papoter, à faire des mots croisés, à écrire, à jouer aux dames; allez vous balader, cuisinez avec amour, écoutez de la musique... et grâce à ces saines activités, videz votre cerveau de tous ces messages et info qui nous prennent vraiment pour des veaux
.
«Chacun de nous serait un type formidable si seulement il faisait la moitié de ce qu'il attend des autres!».


Macha

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ».  Ghandi

 



Micha

« Aux informations, on ne peut pas dire la vérité : il y a trop de monde qui regarde ».

                                                    Coluche



Chamane

B.F.Cardamome

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 23:09

Les choix de la mère

 

Elle ne s’était jamais sentie aussi heureuse de vivre ce jour-là. En effet, ce jour-là était un jour spécial, le jour de la « distribution ». Elle avait entendu parler de ces crayons appelés « crayolor » et ce jour-là, c’était le jour de la croix rouge. Il faudrait se montrer encore plus sage et être à l’écoute de son nom quand la maîtresse crierait le nom de l’élève et poserait sur son bureau l’objet convoité. Cette année, elle espérait bien obtenir ces fameux crayons dont tous parlaient, ceux-là même qui venaient tout droit d’Amérique ceux avec lesquels elle pourrait dessiner, surement mieux qu’avec de simples crayons bon marcher mais surtout, ils venaient d’un pays qui faisait rêver.

 

Aucun extra ne venait jamais agrémenter l’ordinaire pour la petite Marie. Sa mère gérait le budget familial avec grand soin et dans le souci de la plus grande économie. Tandis que les autres élèves arboraient toujours de nouveaux habits, de nouveaux jouets, de nouveaux gadgets elle devait se contenter du strict nécessaire et des affaires ayant d’abord appartenu à ses frères. De même, le chocolat rarement distribué ne l’était qu’avec grande parcimonie et même les jouets apportés par le Papa Noël du travail de son papa étaient redistribués à ses cousines ce qui évitait des frais supplémentaires à l’occasion des fêtes. C’est pourquoi, ce jour-là, elle avait fondé tous ses espoirs dans cette distribution annuelle de la Croix Rouge américaine. Il n’y avait qu’une seule possibilité pour elle….les crayolor !

 

La maitresse tira au sort les précieux cadeaux et commença à donner des noms. Marie était toute ouïe, sure d’être récompensée par l’objet qui représentait à ses yeux un véritable joyau que jamais ses parents ne lui auraient acheté (d’ailleurs, certaine d’une réponse négative, elle n’en avait jamais ouvertement émis le souhait).

« Colette…une boite de crayolor ! », «  Patricia…le petit baigneur ! », « Gilda…la boîte de crayolor ! » ….

Marie était assise au premier rang et la maitresse avait commencé en suivant la liste alphabétique.

 

Soudain, son nom raisonne et elle entend son cœur battre de plus en plus fort pendant quelques secondes …. « Marie…un tube de dentifrice ! » …….

 

Marie s’effondre, Marie éclate en sanglots, Marie crie… en voyant le tube de dentifrice inconnu qui ne portait pas la marque habituellement achetée par sa mère.

Peu importe le fait qu’elle n’ait pu avoir les crayolors tant convoités mais, fait plus grave, c’est qu’on lui a donné du dentifrice qui ne sera surement pas apprécié à son retour chez elle et elle entendra encore sa mère en faire des gorges chaudes et déverser toute sa rancœur sur Marie et ses frères. C’était de toutes façons, « du mauvais dentifrice » ! Car « il n’y a qu’un seul dentifrice de vraiment idéal, le dentifrice « Solutricine » !.

Sa mère le disait sans cesse « il n’y a que ce dentifrice qui soit bon et aussi les savonnettes « Camay rose » ! Alors pensez, elle avait raison de se mettre en colère et de dire à la maitresse que ce qu’on lui avait donné n’était pas bon puisque sa mère le disait depuis des années, puisque sa mère répétait qu’il n’y avait que ce qu’elle choisissait qui était bon. Elle l’en avait tellement persuadée qu’elle avait convaincu Marie de ne jamais acheter autre chose de toute sa future vie.

 

Marie était une petite fille très sage….chez elle et en classe. Marie se réfugiait toute seule dans le petit salon qui jouxtait la salle à manger, celui où trônait le piano, la petite pièce tenant lieu de chambre. La nuit venue, elle s’inventait des chimères, des histoires de monstres qui frayaient sous son lit. Elle faisait un pacte avec eux : elle ne pourrait sortir de son lit qu’en enjambant d’un bon mètre le rebord afin de ne pas éveiller leurs soupçons, ne pas les réveiller, ne pas leur laisser la possibilité de l’atteindre pour la dévorer. Ils étaient terribles, elle en était bien consciente mais c’étaient ses seuls confidents si terribles fussent-t-ils car à la maison, on ne parlait pas ou bien au risque certain d’un coup de semonce.

La salle à manger, personne n’y mettait jamais les pieds ; on n’avait pas le droit, sauf aux grandes occasions, comme une communion ou Noel. Une occasion où l’on offrirait à sa cousine la poupée reçue pour le Noel de l’usine….Pour elle, le cartable en sky qui avait attendu un trimestre pour être renouvelé.

 

Quelques années plus tard Marie pense qu’il doit bien y avoir un moyen d’affronter d’autres monstres, ceux de l’extérieur ceux qui la font rougir, ceux qui ne lui permettent pas de parler sans avoir honte, les yeux toujours baissés car, regarder quelqu’un dans les yeux ne se fait pas surtout s’il s’agit d’un garçon…c’est sa mère qui lui a dit. Elle pense que cela doit cesser et décide de s’imposer une journée terrible pour affronter ces monstres, une  journée entière pendant laquelle elle les regardera. Quoi de plus terrible que de regarder tous les garçons qu’elle rencontrera sur le parcours du lycée, droit dans les yeux, depuis loin jusqu’à la hauteur des épaules ! Cela devrait bien la guérir…toute une journée !

 

Quelques temps après que cette victoire fut assurée, Marie va s’imposer encore un nouveau défi. En effet, elle est toujours complètement paniquée à l’idée de parler dans un groupe. Difficile d’avoir quelque chose à dire quand on a comme copine d’école des filles d’avocat, de médecin, de riche commerçant ! En quoi suis-je intéressante se dit-t-elle ? Comment parler sans être la risée de tous ? C’est vrai qu’elle  a toujours très peur quand il s’agit de participer à une conversation car elle sait bien, elle sent bien qu’elle n’est en rien le point de mire et que d’autres occupent largement cette place de leader si convoitée dans un groupe.

 

Alors la solution s’impose dès la rentrée suivante. C’est décidé, dans chaque cours, elle lèvera le doigt pour un exposé ; elle sera bien obligée de le faire cet exposé ! Peu importe la tâche ! Choisir un sujet dans chaque cours, le travailler et le présenter. Du moment qu’elle s’est engagée, elle sera obligée d’en passer par là, et de prendre la parole en public !

 

Peu à peu, l’adolescence faisant son chemin Marie avait compris que pour sortir du carcan maternel elle ne devrait utiliser que ses propres ressources, sa propre volonté. Elle comprit que pour pouvoir être appréciée et avoir une chance d’être écoutée, elle devrait acquérir un maximum d’expériences dans un maximum de domaines. Par chance elle était curieuse de tout et aimait apprendre, du reste, l’école avait toujours été son refuge, l’endroit où elle ne subissait aucune remontrance, le seul endroit où une personne au moins, la maitresse, faisait attention à elle.



                                                                       Confié par Bettina


B.F.Cardamome

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 01:24

 

           La mère d'Ilan Halimi raconte le martyre de son   fils


Ilan était issu d'une famille modeste et travaillait dans un magasinde téléphonie. « Appâté » par une jeune fille complicede ses tortionnaires, il a été enlevé puis torturé. Crédits photo : AFPIlan était issu d'une famille modeste et travaillait dans un magasinde téléphonie. « Appâté » par une jeune fille complicede ses tortionnaires, il a été enlevé puis torturé. Crédits photo : AFP

 

Dans un livre à paraître jeudi, Ruth Halimi regrette les manquements de la police et le silence des 29 personnes qui, en dénonçant les criminels, auraient pu sauver son enfant, massacré par le «gang des barbares».

La France a découvert son sourire après sa mort. Un sourire que rien ne semble atteindre, ni la haine, ni les tortures. Pourtant, Ilan Halimi, 23 ans, a été séquestré trois semaines puis massacré par un gang dont les préjugés tenaient lieu de pensées. «Des jeunes pour qui les Juifs sont forcément riches», dit Ruth Halimi, sa mère qui publie jeudi le récit terrible des 24 jours * de détention. Qui, sinon ces dévoyés, aurait songé à enlever un gamin vendeur de téléphone portable aussi joyeux que désargenté ? Qui aurait pu en vouloir à Ilan, dont la petite amie était asiatique et les deux meilleurs copains prénommés Karim et Jérémy ? Loin du repli communautaire, des guerres de religion, loin de l'image fatale du Juif nanti, membre implicite d'une communauté prospère et forcément solidaire, qui alignerait 450 000 euros de rançon un matin pour récupérer l'un de ses enfants.

Parce que le procès du «gang des barbares», qui démarre fin avril, se tiendra probablement à huis clos, Ruth Halimi a décidé de dévoiler ce calvaire. « Pour que la mort d'Ilan ne soit pas vaine… »« Parce que vingt-neuf personnes savaient et qu'aucune n'a sauvé Ilan. Parce que des parents, pour protéger leur fils des démêlés judiciaires, ont sacrifié le mien. Parce que j'ai rêvé pendant des nuits que l'appât aurait pitié d'Ilan, que cela ne s'est pas produit. Vingt-neuf personnes, c'est beaucoup. » Elle les voit comme des enfants perdus, sans «totem, sans racines réelles. Rien ni personne ne compte pour eux sauf l'argent».

« Je maintiens un dialogue avec lui »

Ruth Halimi veut pourtant croire que les mots peuvent changer les destins. Que le livre restera, qu'il entrera dans les classes. «Si ce témoignage touche ne serait-ce qu'une personne, ce sera suffisant.» Des mots comme des commandements. « Je suis croyante, heureusement. Parfois, je pense qu'Ilan a bravé les interdits (en sortant un vendredi soir). Je maintiens un dialogue avec lui, c'est ma façon de survivre.» Car les regrets ne laissent guère de répit. L'enlèvement découvert, la famille s'est confiée à la police. Pas de paiement, c'est la règle, d'autant que la rançon ne garantit pas le dénouement. Et pourtant.

Le livre dessine subtilement les manquements de la police, qui «en niant le caractère antisémite n'a pas cerné le profil du gang», assure Émilie Frèche, l'écrivain qui a rédigé le témoignage. «Si j'avais eu l'argent, j'aurais payé, dit maintenant Ruth, mais c'était plutôt les agios sur mon compte. On ne pouvait pas chercher d'aide. Les policiers nous avaient confinés dans le silence. La peur nous a immobilisés.» Le père, jugé plus solide psychologiquement, devient l'interlocuteur des ravisseurs. Mais en coulisses, les policiers dictent toutes les réponses. Il recevra plus de 600 appels souvent insoutenables. Des revendications mouvantes, 450 000 euros, puis 50 000, puis 300 000, un jour 5 000. Le père doit temporiser, pour localiser les ravisseurs. «Vous êtes le plus fort, c'est vous qui êtes le plus fort», lui répète la psychologue qui accompagne les négociateurs. Jusqu'à ce matin où Ilan est retrouvé, nu, tondu, brûlé à l'essence, blessé au couteau, le corps abîmé par les tortures, agonisant au bord d'une voie ferrée. «Tous les jours, je demande à mon fils de me pardonner.»

 

* 24 jours, Ruth Halimi, Émilie Frèche, Seuil, 184 pages.

Source : Cécilia Gabizon
01/04/2009 | http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/04/02/01016-20090402ARTFIG00002-la-mere-d-ilan-halimi-raconte-le-martyre-de-son-fils-.php

 

 


B.F.Cardamome

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 15:02

 


clic sur la flèche pour démarrer la musique

AIMER

 

Ce ne sont pas de grandes déclarations, ce sont des petites choses simples et sans raison

C'est-à-dire : « veux-tu un café ? Es-tu fatigué ? Puis-je faire quelque chose pour toi ? »

C’est un coup de téléphone, c’est une lettre, c’est une petite surprise,

C’est une invitation qui vient du cœur, c’est proposer une marche ensemble.

C’est faire des choses pour l’autre, sans raison, sans calcul…

C’est accueillir l’autre tel qu’il est, l’écouter avec son cœur, ne pas presser…

C’est aussi regarder l’autre avec les yeux du cœur et les yeux de l’âme.

La parole peut mentir mais le regard ne ment pas…

 

AIMER

 

C’est simplement être là, non seulement avec son corps mais aussi avec son âme…

C'est dire : « je t’aime ». Pourquoi faut-il attendre après la mort de quelqu’un

Pour lui dire qu’on l’aime ?

 

AIMER

 

C’est ne pas juger, ne pas critiquer ne pas condamner.

C’est être capable de dire : « Si j’avais été à ta place, je n’aurais pas fait mieux »

C’est pouvoir aussi dire sans envie : « c’est beau ce que tu as fait ».

 

AIMER

 

C’est aussi simple que cela, ce n’est pas compliqué.

Mais si l’Amour ne vous habite pas, il vous manque tout dans la vie.

Quand quelqu’un a le privilège d’aimer et d’être aimé, la vie est extraordinaire.

Cette chaleur qui rayonne, cette lumière dans l’âme et dans les yeux…

C’est ça l’Amour !

Aimer les amis, la famille, enfin, tout le monde

Dites-le aux gens que vous aimez, ceux qui représentent quelque chose pour vous.

Ceux qui vous ont touchés d’une manière ou d’une autre.

Ceux qui vous font sourire quand vous en avez vraiment besoin

Ceux qui vous font voir le côté le plus brillant des choses quand vous êtes au plus bas

Et ceux à qui vous voulez dire combien leur Amitié et leur Amour est apprécié 

 

(Auteur inconnu que je remercie)



B.F.Cardamome

 

 

 

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 22:24


Désolée pour mon absence ces jours-ci...quelques soucis tout d'abord avec ma souris, ce qui m'a empêchée d'écrire quoi que ce soit mais surtout un manque de temps notoire pour , notamment vous tenir au courant de mes dernières créations culinaires...
J'ai pu cependant visiter certains de vos blogs, dont quelques uns , non sans certaine prise de tête (pas vrai Mama!)
Je pense avoir davantage de temps dès mercredi et vous demande de me pardonner...
Merci pour vos com et votre présence sur mes articles, même anciens!

Je vous souhaite une excellente fin de semaine!

 

 

 

 

BFCardamome

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27 juillet 2008 7 27 /07 /juillet /2008 09:49

 L'équanimité,  C'est le "sentiment d'indifférence à l'égard de toute sensation ou évocation, agréable ou désagréable, dû à l'apaisement de l'esprit. Accueillir un malheur avec équanimité. »

 

 

 

Extrait d'un enseignement     donné pendant une retraite sur l'équanimité au centre de méditation Vipassana de Cambridge, Massachusetts, USA.

Narayan Liebenson Grady 


L'équanimité est une qualité de la libération qui nous donne un cœur ouvert et équanime, calme et stable, au milieu des vicissitudes de la vie.
 

On développe l'équanimité en étant attentif à nos réactions à ce que le Bouddha a appelé les huit dharmas [phénomènes] mondains. Ces huit dharmas mondains sont formés de quatre couples d'opposés. Nous en sommes tous victimes à un moment ou à un autre. Cultiver l'équanimité consiste à regarder profondément comment nous réagissons à leur présence au cours de notre vie.

 

Ces 8 attitudes consistent à attacher de l'importance aux valeurs caractéristiques du samsara que sont :

La louange et la critique

 

Le gain et la perte.

 

Le bonheur et la souffrance

 

La célébrité et l’anonymat

 

La pratique de l'équanimité ne signifie pas que nous devons devenir des êtres passifs. Quand il fait chaud nous ouvrons la fenêtre. Mais chaque fois qu'il n'est pas en notre pouvoir de changer les choses pouvons-nous un refuge intérieur ? Ce refuge intérieur est notre capacité à être équanime 

Donc on peut très bien continuer une vie laique en apparence sans changement, continuer par exemple à travailler sur les marchés à terme et les "futures" tout en ayant l'attitude intérieure de "let go".(lacher prise).. si on y arrive vraiment on obtient ce que j'appelle " l'attitude zen" où plus aucun évènement "extérieur" ne t'affecte vraiment et où les "huit dharmas mondains" deviennent sans intérêt pour toi...( Qrieux12  )



B.F.Cardamome 

 

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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 11:28

 

                                        (image empruntée à son propriétaire)

Hier, on est allés chez le buraliste du coin pour le loto....Dans la voiture on a noté chacun à tour de rôle un numéro, jusqu'à 7 pour le multiple...
Mon copain il m'a dit "ben puisque tu fais des grilles sur le net, tous les jours (gratuites, comme ça...on sait jamais! ), t'as qu'à jouer tes numeros!"

Mes numeros, c'était: 3 - 8 - 11 - 13 - 15 - 35 - 40
"non, on va faire autrement ça ne rentre jamais"...mais j'en ai quand même conservé deux...ceux là je les joue toujours!

Ce matin, je regarde les résultats, juste avant qu'il parte pour le travail...je vous les donne, ceux du 2ème tour:
3 - 8 - 11 - 15 - 40 - 46 - et le numero complémentaire 35

NOUS AURIONS GAGNE LA COQUETTE SOMME DE 13722 €

Décidément, je n'ai pas de chance, en tous cas, pas eu la chance d'avoir l'intuition qu'il fallait que je joue mes numeros fétiches, ou que j'écoute mon copain!

Un conseil alors, rejouez sans cesse vos numeros, n'en changez pas!
Si vous avez eu des expériences similaires ou d'autres chances non saisies, racontez les moi; moi, ça me permet de faire le deuil de ce gain qui aurait bien pu améliorer l'ordinaire!


Cardamome

 

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23 mai 2008 5 23 /05 /mai /2008 19:28

Julie, suite et fin

 

 

Julie est toute noire et elle a eu dix-huit ans en mars. Elle en a vu dans sa vie ! Neuf déménagements, six autres chats auxquels elle a bien dû s’adapter. Elle a été malade gravement plusieurs fois (cancer des mamelles, cancer des babines, deux accidents vasculaires cérébraux) ; elle avait chaque fois guéri mais elle avait fini par faire  de l’arthrose accompagnée d’une cécité devenue progressivement totale. Une récente attaque ne laissait présager rien de bon


 

Elle est toujours là mais je pense qu'elle n'en a plus pour longtemps
En fait elle a tout le côté gauche paralysé, plus dans le membre inférieur (patte arrière) que supérieur
Elle a élu domicile sur le canapé dont je change régulièrement les serviettes sur lesquelles elle fait ses pipi
à ce même endroit je lui propose assez souvent, quand je suis là, de l'eau et une petite coupe avec poisson ou jambon ou petite barquette mais elle mange très peu et là, elle n' rien avalé depuis hier soir
Sinon, je ne pense pas qu'elle souffre, même quand je touche sa patte
Chaque fois que je peux, je la caresse longtemps et lui parle
Quand je sors, je lui laisse la radio allumée pour qu'elle se sente moins seule
En fait, imagine une personne âgée dans son fauteuil...changes couches, donner à manger du mixé faire boire le plus possible...
Elle réagit bien aux stimuli tout au plus, pourrait-on penser qu'elle souffre d'abasie puisqu'elle ne miaule plus comme elle faisait.
Cependant, si elle ne s'alimente plus, elle ne peut pas aller très loin


1ier avril 2006

Je viens encore de tenter de lui donner à manger et elle vient d’avaler deux petites sardines

Ce matin elle n’a eu droit qu’à de l’eau car j’e n’ai pas entendu le réveil et j’ai dû me hâter ; mais ce soir, quelle ne fut pas ma surprise de la voir près de la fenêtre, assise !

J’en ai profité pour convenablement nettoyer les deux endroits ou elle s’était oubliée et elle a bu et mangé deux maquereaux !

Elle n’est plus sur le canapé mais a préféré se coucher pour le moment parterre dans la salle à manger…je lui ai glissé une serviette dessous.

Elle m’étonnera toujours…mais jusqu’à quand ?


10 avril 2006

Elle est décédée ce soir à 17h30, dans mes bras, alors que je lui donnais ses dernières caresses...elle a attendu que je rentre du travail et je l'ai même retrouvée pendue au dessus de lit sur lequel elle n'avait pas réussi à se hisser....car elle s'était sûrement dit qu'elle m'attendrait là !


...comme je pense qu'elle avait dû sentir que Luc viendrait et, hier, l'avait rejoint péniblement dans le couloir, du fait de son hémiplégie, pour lui dire au revoir avant qu'on parte pour l'aéroport.

...elle a maintenant rejoint le paradis des chats laissant son enveloppe au fond du jardin...

 

 

La voici, en furie, peinte par mon  fils

 

 

 

 

 

Cardamome

 

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18 octobre 2005 2 18 /10 /octobre /2005 23:00


Mon petit PAPA chéri,


Aujourd'hui c'est ta fête
et j'aurais tant aimé te la souhaiter de vive voix... mais ça fait plus de deux ans que tu n'es plus là pour m'entendre! ...et pourtant tu es si présent...même après deux ans, comme tu as toujours été présent, même si ça ne l'était pas physiquement.

On est tellement insouciant tant que cela ne vous est pas encore arrivé et l'on oublie que plus tard on regrette de n'avoir pas assez dit "je t'aime", de ne pas avoir été assez là, à l'écoute, de ne pas avoir assez profité de chaque insatant, de chaque petite et grande joie car on se croit éternel quand on est jeune, immature et trop soucieux de son propre petit quotidien.

Tu n'étais pas très ambitieux, ta seule ambition étant de nous voir heureux et tu n'étais pas envahissant (euphémisme à en juger par les reproches de Dany qui se plaint que tu ne fûs pas plus présent dans la vie relationnelle...celle dont il  décidait que c'était la plus intéressante...); pour lui, tes conversations et tes réponses à ses lettres, étaient inintéressantes, car le reflet de quelqu'un de peu engagé ds le monde relationnel .

Ta petite vie bien tranquille auprès de celle qui t'a malheureusement précédé, n'était pas à la hauteur de SES ambitions! Toi, tu ne demandais qu'à être heureux dans cette petite banalité du quotidien qui te satisfaisait et ne gênait personne...que lui!

Tu n'as eu véritablement qu'une quinzaine d'années de bonheur auprès d'elle...et puis elle s'en est allée...et à ton tour tu es parti ...et je n'ai eu juste qu'un peu de tps avant la fin, pour réaliser ce qui arrivait et réaliser toute notre complicité et toute ta disponibilité sousjacente...entre les mots... et entre nos visites réciproques. J'ai réalisé alors que j'avais envie de te dire à quel point.... mais tu étais dans le coma ..et je suis persuadée que tu m'as entendue...mais ce n'est pas assez!

Alors mon petit papa chéri, je voudrais te dire  tout ce que je n'ai pas pu à cause, probablement de la frustration engendrée par l'éducation trop sticte de notre mère et et de ses injonctions inconscientes à ne pas s'ouvrir à toi qu'elle ne cessait de dénigrer.

Tu as été le témoin muet et statique de nos souffrances et tu souffrais toi-même sans pouvoir te confier  à quiconque, dans l'interdiction absolue  de nous soulager au risque de représailles...

Ton existence d'ailleurs est un véritable leure puisque tu n'as même pa eu d'existence officielle avant l'âge de trois ans et...tu n'as seulement été reconnu par ta mère que la veille de sa mort!

Alors, tel que l'a fait ton meilleur ami sur ta tombe...et c'est le minimum qui t'était dû, je voudrais te rendre hommage en regard des quelques passions que tu as entretenues au niveau de tes activités (politiques et sociales avec ton ami, plus tard Maire de mon village natal et aussi un autre, ..Gas.Def., beaucoup plus tard Maire dans le sud) qui te sortaient un peu de ta vie privée... un peu triste. En regard aussi du respect que tu avais des gens,  et de leur opinions  et en regard des petites choses que tu vivais au quotidien et qui n'avaient pas moins d'importance que les soit-disantes grandes choses que vivent d'autres!

Bonne Fête Papa, je t'aime et je ne t'ai pas assez pris dans mes bras quand il en était encore temps...pardonne moi..pardonne les interdits..les non dits qui auraient pu l'être et soit fier de ta vie...simple...simplement! Merci d'avoir été mon père.


B.F.Cardamome 

 

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